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Lamu : Beautiful Dreamer

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.62/5

vos avis

11 critiques: 3.3/5



Ikari Gendo 4 Oshi est bien le roi des univers décalés, tourmentés et étonnant !
drélium 4 Space et envoûtant.
Arno Ching-wan 3.75 Faites Lamu, pas la guerre !
Ordell Robbie 2.75 De belles choses au milieu d'un ensemble beaucoup trop long.
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Oshi est bien le roi des univers décalés, tourmentés et étonnant !

Ne nous attardons pas sur la mise en forme qui ne révèlent pas d'immenses surprises : un peu plus soigné que la série, mais pas non plus des dizaines de couches d'animation ou des effets visuels à couper le souffle... Honnête, sans plus, et dépassé par la plupart des (bonnes) séries contemporaines...

Mais l'intérêt ne vient pas de là ! Oshi Mamoru nous livre, sur la base d'une série plutôt banale (dans mon souvenir tout au moins), un véritable compte de fée, un message quasi philosophique...

Avec une grande virtuosité l'auteur sait petit à petit nous entraîner de notre classique quotidien (même si le classicisme est tout relatif avec Lum et ses amis...) à un monde affranchi des limites du temps et de l'espace, des contraintes de la société et même de la vie. Un univers où rêve et réalité viennent fusionner... Tout son art est de nous y entraîner si graduellement et insidieusement que l'on se laisse prendre au jeu et que l'on partagerait presque l'étonnement et les craintes de nos jeunes étudiants.

Un scénario imprévisible, dans lequel renversements de situation et découvertes décalées se succèdent sans répit... Et surtout une réflexion sur l'amitié, l'amour, le temps qui passe et que l'on souhaiterait pouvoir retenir. Autant de thèmes admirablement traités, abordés avec finesse, par petites touches permettant à ceux qui le veulent bien d'aller au delà du divertissement.

Le film est certes un peu long et parfois un peu lent, avec un design général qui commence à vieillir, le fond n'en reste pas moins surprenant et plus qu'intéressant.

Un petit goût de Un jour sans fin, mais en mieux ! Moins mielleux et plus philosophique. Un vrai régal !



03 novembre 2001
par Ikari Gendo




Space et envoûtant.

Étrange et surprenant mélange que cet animé où Oshii utilise la petite communauté bien foldingue de Lamu pour s'enfoncer petit à petit dans un rêve par certains côtés Miyazakien qui rappelle peu à peu Chihiro et autres scénarios cosmiques. De la même manière, Lamu beautiful dreamer débute dans la réalité, enfin la réalité de Lamu, c'est à dire une bande de personnages hystériques qui préparent la fête de l'école dans un joyeux bordel peuplé de caméos improbables (costumes de Godzilla, Guyver, Dark Vador, etc...). Puis le récit part sur l'irréel, aussi présent dans la série mais de plus en plus fort, telle une force étrangère envahissante, mélange tout ce qui fait le peps de l'animé et de nombreux passages philosophiques, mélancoliques, statiques, contemplatifs, surréalistes, bizarrement à leur place en ces lieux, pour finir par un enchaînement ininterrompu de passages digne des rêves les plus fous où l'on s'exclame sourire au lèvres : "comment ça part en vrille !"

Bémol de taille, le récit est parfois un peu lent et embourbé dans son idée principale pas totalement novatrice. Plusieurs passages faits de monologues interminables expliquent la situation de plus en plus claire au fil du métrage et la magie se dilue un peu trop comparée à Miyazaki qui sait enchaîner à la vitesse de l'éclair son propos. Mais Oshii est bien là, son don pour les moments suspendus notamment, et certains de ses thèmes phares sont développés avec force : l'amitié, la solitude, le bonheur, la nature humaine, le conscient et l'inconscient, la relativité du temps et de l'espace. Autant de thèmes philosophiques qui renforcent la portée d'un animé beaucoup moins léger qu'il ne semblait l'annoncer.

Restent donc pas mal de surprises quand même : la cohésion bizarre, la bonne humeur de la bande à Lamu au milieu de cette histoire de rêve incroyable qui rappelle de nombreux scénarios de films, une animation supérieure à la série, typique de l'époque, pas extraordinaire mais largement honorable et constamment maîtrisée (genre Cagliostro, en moins travaillé tout de même), et surtout une impression étrange de passer subreptissement de la série à une vision surréaliste, celle de Oshii. Le temps s'est arrêté et le groupe revit la même journée inlassablement dans un bonheur assez particulier, jusqu'au passage dans l'école où le haut devient bas et l'espace n'a plus de logique. A partir de cet instant, Oshii part en live dans un trip surnaturel pour laisser au spectateur un goût tout à fait particulier, ni vraiment Miyazaki, ni vraiment Lamu, ni vraiment Oshii à 100%, simplement très agréable à l'esprit rêveur.

21 mars 2005
par drélium




Faites Lamu, pas la guerre !


Sur l’air de « Félicie aussi » de Fernandel :
 
Lamu aime les animaux, 
Caresse les chiens les oiseaux,

Elle fait des rêves très bizarres, 
Nous fout royal le bazar,
Mamoru Oshii.

Elle adore valser dans l’air, 
Nous l’pomper elle en est fière !
Mamoru Oshii.

Elle vit là haut dans son monde, 
Là où les anges des oeufs pondent,
Mamoruuu ÔÔSHII !!!
 
 


22 septembre 2008
par Arno Ching-wan


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